Petrosedum

Petrosedum x luteolum : Semis spontanné en rocaille, par Éric Barbier

Cette plante pousse entre les marches de ma rocaille. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un des nombreux semis spontanés de P. sediforme. Mais lors de l'anthèse, l'inflorescence en bouton fortement réfléchie m'a détrompé.

 

Végétativement, l'hybride a l'allure générale de P. sediforme. Mais la forme des feuilles est intermédiaire entre les deux parents : moins plates sur le dessus, plus petites et moins bleutées que chez P. sediforme.

 

La couleur des fleurs est intermédiaire entre celle de deux parents. Les sépales présentent une très légère pubescence. Les bractées sont présentes mais moins nombreuses que chez P. rupestre ssp. rupestre (elles sont absentes chez P. sediforme). Je note que, contrairement à la description, elles ne sont pas localisées seulement au centre de l'inflorescence.

 

La plante en bouton
L'inflorescence

Tiges stériles : de gauche à droite : sediforme, hybride, rupestre ssp. rupestre.

Inflorescences en bouton : de gauche à droite : sediforme, hybride, rupestre ssp. rupestre.

Inflorescences : de gauche à droite : sediforme, hybride, rupestre ssp. rupestre.
 
Note sur la pilosité des sépales :
Bien qu'ils soient décrits chez ochroleucum entre autres, comme "fortement glandulaires-pubescents", il faut une bonne loupe pour voir cette pubescence des sépales : l'observation à l’œil nu ne suffit pas. Ce critère, avec la forme des sépales, est néanmoins essentiel pour distinguer les différentes espèces.

a : ochroleucum, b : ochroleucum x montanum , c : montanum : sépales allongés et fortement glandulaires-pubescents (visible à la base des sépales). d : sediforme, e : sediforme x rupestre ssp. rupestre, f : rupestre ssp. rupestre : sépales plus courts et glabres (ou faiblement pubescents pour l'hybride). 

Un autre hybride spontanné en rocaille :
 
P. ochroleucum x montanum, par Éric Barbier

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